Go For It
Living in France has revealed a unique approach to change, quite different from what I knew in the UK. While there’s an open-minded “give it a try” spirit in England, in France, people value established routines and formalities. To do almost anything, you’re expected to have the right diplomas, follow lengthy procedures, and prove your qualifications. In the UK, it’s enough just to want to do something—provided safety is a priority, the doors are open.
For example, my husband was a general builder with over 20 years of hands-on experience when we arrived. In France, however, the idea of a “Jack of all trades” doesn’t really exist. Explaining that he could plaster, build walls, tile bathrooms, and install doors initially met with resistance: “How could he be qualified in so many trades?” Eventually, we simply started telling people he’s a carpenter - problem solved.
We’ve also encountered hesitancy toward new ideas and business innovations. In the UK, people would say, “Why not give it a go?” or “Sounds great!” In France, the response is usually more cautious, such as, “No one has done that before,” or “Are you sure you want to do that?”
We’ve come to appreciate that the French are a proud, organised, and somewhat bureaucratic nation. But remembering that France, as a united country, is relatively “young” compared to England, makes this cautious approach more understandable. (France united in 1792 and England in 927).
There is, of course, value in caution—it can prevent failures and disappointments. But I believe that if you don’t try, you’ll never know what’s possible. Gustave Eiffel likely faced similar challenges in 1889 while building the Eiffel Tower for the Paris World’s Fair, celebrating the French Revolution’s centenary. Today, it’s one of the most visited sites in the world! In many ways, though, France can still feel slow to embrace change.
I love France and its people, but I sometimes wish the nation would take a more confident and flexible approach. A little more willingness to try new things, and if they don't work out, it's perfectly okay. Living here has taught me to stand by my choices, meeting each “I’m not sure” with resolve. Just push harder, smile, be confident and patient - it will happen, eventually.
Allez-y !
Vivre en France m’a fait découvrir une approche unique face au changement, bien différente de celle à laquelle j’étais habituée au Royaume-Uni. En Angleterre, on trouve souvent une mentalité ouverte et encourageante, du style « pourquoi ne pas essayer ? » Ici, en France, on accorde beaucoup d’importance aux habitudes établies et aux formalités. Pour faire presque n'importe quoi, il faut avoir les bons diplômes, suivre des procédures rigoureuses et prouver ses qualifications. Au Royaume-Uni, il suffit d’avoir la volonté de faire quelque chose, et tant que la sécurité est assurée, les portes sont ouvertes.
Par exemple, mon mari était un artisan général avec plus de 20 ans d'expérience quand nous sommes arrivés. En France, pourtant, le concept de « touche-à-tout » n'existe pas vraiment. Expliquer qu'il pouvait plâtrer, construire des murs, poser du carrelage et installer des portes a d’abord suscité de la méfiance : « Comment peut-il être qualifié dans autant de métiers ? » Finalement, nous avons simplifié en disant qu’il était charpentier, et ça a réglé le problème.
Nous avons aussi rencontré une certaine réticence face aux nouvelles idées et aux innovations. Au Royaume-Uni, les gens diraient « Pourquoi ne pas tenter le coup ? » ou « Super idée ! ». En France, la réponse est souvent plus prudente, du genre : « Personne n’a jamais fait ça avant » ou « Vous êtes sûr(e) de vouloir faire ça ? »
Nous avons appris à apprécier que les Français sont une nation fière, organisée et bureaucratique. Mais quand on se rappelle que la France, en tant que pays uni, est relativement « jeune » par rapport à l’Angleterre, cette prudence devient plus compréhensible (la France s’est unifiée en 1792, contre 927 pour l’Angleterre).
Bien sûr, la prudence a ses avantages : elle permet d’éviter les échecs et les déceptions. Mais je crois que si on ne tente rien, on ne découvre jamais ce qui est possible. Gustave Eiffel a probablement rencontré des difficultés similaires en 1889 lorsqu'il a construit la Tour Eiffel, célébrant le centenaire de la Révolution française. Aujourd'hui, c'est l'un des sites les plus visités au monde ! Pourtant, dans bien des aspects, la France reste encore un peu lente à accepter le changement.
J’aime la France et ses habitants, mais j’aimerais parfois que le pays adopte une approche un peu plus confiante et souple. Un peu plus d’audace pour tenter de nouvelles choses, et si ça ne marche pas, eh bien, ce n’est pas grave ! Vivre ici m’a appris à défendre mes choix, à affronter chaque « je ne suis pas sûr(e) » avec détermination. Il suffit de persévérer, de sourire, de rester confiant et patient – ça finit par marcher, un jour ou l’autre.
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