Before moving we’d learnt our standard school French at o’level (yes, we’re that old!). Alongside some ‘speak French’ cassettes that we listened to in the car (yes, still that old!!), we thought it would be enough to start with. At least we could say hello, ask the garage to change a tyre and how much things cost.
Under prepared, naive, dilettante, are all words that spring to mind. Not only were we in rural France, the department of the Aveyron has a particularly strong accent. Visiting a local market within the first few weeks I explained to my husband that the older generation were speaking a mixture of German and old French. Beautiful to listen to but completely incomprehensible. We later found out that it was the local dialect of Occitan. To make our learning harder the locals mix this Occitan dialect in with modern French.
But we persevered, refusing to take French lessons in the local towns, fearing we’d end up speaking more English with other nationalities than forcing our ears to French. Undoubtedly a longer process, it took about a year for us to fully understand and converse. We joined clubs and helped to teach English at local schools as children have no judgement. They laugh at our terrible pronunciation but there is no malice in their act, and they are happy to repeat a hundred times if necessary. The adult population is less patient. If confronted with arrogance we found the best course of action is to shout back in English. They are dumbfounded that you can actually string a sentence together albeit in another language. The majority of encounters though, have led to comments like ‘oh it's so cute’, ‘what a lovely accent’ or even ‘your French is amazing’ - which we know is glossy talk for ‘at least you're trying’. Having a 2 year old helped too. As he learnt the language we learnt alongside. We did language puzzles, used online language tools for school children and talked to other parents - who are far more helpful at suggesting words.
So our advice? Mingle, talk and try putting words together even in the wrong order. Laugh at yourself first and learn an easy sentence like ‘My French isn't good’ to approach strangers with...it drops the barriers and expectations before you get tongue-tied. Listen a lot, try to pick out individual words and look them up when you get home, then use them the next day in your own sentence. But, most of all, don’t be embarrassed – it’s all part of the adventure !learnt that language can build confidence or destroy character, it can change the perception of history and provide cultural indifference. Language is a powerful tool, but don't be scared of it !
La Barrière de la Langue
Avant notre déménagement, nous avions appris le français de l'école, avec un niveau équivalent au bac. En complément, nous écoutions des cassettes "apprendre le français" dans la voiture (oui, nous sommes de cette génération !), et nous pensions que cela suffirait pour débuter. Nous savions dire bonjour, demander au garage de changer un pneu et demander combien coûtent les carottes.
Cependant, nous étions sous-préparés, naïfs et quelque peu dilettantes. Non seulement nous étions en milieu rural, mais le département de l'Aveyron a un accent particulièrement fort. Lors de notre première visite à un marché local, j'ai expliqué à mon mari que la génération plus âgée semblait parler un mélange d'allemand et de vieux français. C'était beau à écouter, mais totalement incompréhensible. Plus tard, nous avons découvert qu'il s'agissait du dialecte local, l'occitan. Pour compliquer encore notre apprentissage, les habitants mélangent ce dialecte occitan avec le français moderne.
Malgré ces défis, nous avons persévéré, refusant de prendre des cours de français dans les villes voisines par peur de parler plus anglais avec d'autres étrangers que de forcer notre oreille à s'habituer au français. Certes, cela a rendu le processus plus long, et il nous a fallu environ un an pour comprendre et converser pleinement. Aider dans les écoles locales nous a beaucoup aidés, car les enfants ne jugent pas. Ils rient de notre prononciation maladroite mais sans malice, et ils sont heureux de répéter cent fois si nécessaire. Les adultes, en revanche, sont moins patients. Confrontés à l'arrogance, nous avons trouvé que la meilleure stratégie était de répondre en anglais. Ils sont souvent stupéfaits que nous puissions formuler une phrase, même dans une autre langue. La plupart des rencontres ont néanmoins abouti à des commentaires comme « oh c'est trop mignon », « quel bel accent » ou même « votre français est incroyable » - ce qui est souvent une manière polie de dire « au moins vous essayez ».
Alors, notre conseil ? Mélangez-vous aux locaux, parlez et essayez de former des phrases, même dans le désordre. Riez de vous-même d'abord et apprenez une phrase simple comme « Mon français n'est pas bon » pour aborder les étrangers. Cela fait tomber les barrières et réduit les attentes avant que vous ne vous emmêliez les mots. Écoutez beaucoup, essayez de repérer des mots individuels et cherchez-les quand vous rentrez chez vous, puis utilisez-les le lendemain dans votre propre phrase. Mais surtout, ne soyez pas gêné, tout cela fait partie de l’aventure !
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